Startup française et financement international : tout ce qu’il faut savoir
Lancer une startup en France peut être un défi passionnant, mais le financement reste l’un des aspects les plus critiques de la réussite. Pour une startup...
Vous souhaitez ouvrir une société dans un autre pays tout en travaillant en France ? Voici l’essentiel à savoir avant de vous lancer.
Pensez au compte professionnel Wise pour toutes vos transactions internationales : vous pourrez envoyer de l’argent au taux du marché, et surtout recevoir des virements dans 10 devises différentes sans frais.
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Fonder une entreprise à l’étranger et de travailler en France peut impliquer plusieurs réalités différentes :
Cas n°1 : vous créez une société dans un autre pays, mais votre activité économique principale ainsi que votre logement sont en France.
Cas n°2 : vous vous implantez à l’étranger, dans un pays où vous résidez et vous partez en France pour travailler à son implantation.
Cas n°3 : vous fondez une entreprise dans un pays tiers, mais vous la gérez depuis la France, où vous n’avez aucun autre actif.
En fonction des cas, vous ne paierez pas vos impôts dans le même pays, ce qui aura des répercussions sur votre rentabilité.
La domiciliation fiscale est un point central de la création d’entreprise. Elle va déterminer le taux d’imposition de l’entité et de vos revenus, mais aussi votre rentabilité à terme.
En France, la domiciliation fiscale est déterminée par l’endroit où vous habitez, et/ ou du lieu de création de richesse.
En fonction des cas, vous serez amené à payer des impôts dans 2 pays. S’il y existe une convention fiscale, vous serez imposable dans l’un des pays seulement.
Pour en savoir plus, consultez un spécialiste de la fiscalité et expliquez-lui votre situation.
Le lieu d’implantation doit répondre à plusieurs impératifs : fiscalité, opportunités du marché, réseau logistique, éloignement…
Le plus simple si vous travaillez depuis la France est de fonder une société dans un pays européen : l’accès au crédit sera plus simple que si vous partez outre-Atlantique. De plus, vous n’aurez pas besoin de visa si vous restez dans l’espace Schengen.
Par contre, créer une entreprise en Angleterre vous fera bénéficier d’un taux d’imposition attractif sur les sociétés.
Plus vous vous éloignez de la France, plus les déplacements vous coûteront cher. C’est une donnée à ne pas négliger lorsque vous étudiez la faisabilité de votre projet.
Chaque pays a sa spécificité en ce qui concerne la fiscalité, le droit du travail et des sociétés, l’acquisition de biens immobiliers.
Demandez conseil à un cabinet d’avocat sur place avant de vous lancer : il analysera la faisabilité du projet et vous pourrez ainsi affiner votre stratégie.
Par exemple, si vous décidez de créer une entreprise au Viêtnam dans le secteur de la communication, vous devrez nécessairement vous associer avec un partenaire local. Si vous ne connaissez personne, vous serez bloqués.
Parmi les organismes qui peuvent vous assister pour la création de votre entreprise dans un autre pays :
Chambres de commerce internationales : aide au recrutement, à la prospection ou à la location de bureau. Vous aurez accès à de nombreuses informations sur le climat économique local. Vous pourrez aussi être mis en relation avec d’autres entreprises françaises implantées dans le pays.
Business France : organisme qui aide les entreprises françaises à s’établir à l’étranger. Propose notamment une assistance à l’export et au recrutement.
Fonds Structurels Européens : permet d’obtenir une aide financière pour les entreprises françaises qui s’installent dans un pays de l’UE.
Mais ce n’est pas tout. En fonction du pays où vous désirez vous établir, allez voir du côté des PEE (Postes d’Expansion Économique), du Centre Français de Commerce Extérieur (CFCE), ou de la Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur (COFACE).
Vous ouvrez une société qui travaille en contact avec le marché local, et que vous la dirigez depuis la France ? Il faut un partenaire sur lequel vous appuyer. Sans lui, votre entreprise ne fonctionnera pas.
Il sera notamment chargé de :
Veiller à la bonne marche opérationnelle de la société.
Gérer le recrutement et le licenciement du personnel.
Tenir votre comptabilité à jour.
S’assurer que vous soyez en règle avec les impôts.
Domicilier une société à l’étranger, tout en habitant et en travaillant en France est une fausse bonne idée. Vous pourrez faire des économies au niveau des impôts, mais vous vous exposerez à des risques.
L’administration fiscale française aura tendance à considérer que votre société est de source française, car ses employés travaillent et produisent de la richesse à partir de la France. Votre entreprise n’aura d’étranger que sa domiciliation.
Dans ce cas, les contrôles fiscaux seront plus longs et certaines garanties dont vous disposez dans l’Hexagone disparaîtront.
Si vous êtes dans ce cas-là, nous vous conseillons donc d’immatriculer votre entreprise aussi en France. La fiscalité sera légèrement plus lourde, mais vous serez plus tranquille.
Si vous gérez votre société depuis la France, vous devrez effectuer des virements internationaux. Si votre entreprise est dans la zone euro, les transferts seront généralement gratuits.
Par contre, il faudra souvent composer avec un taux de change majoré pour les virements en devises (dans le cas où vous passez par une banque traditionnelle). Si vous envoyez de l’argent en dehors de la zone SEPA, des frais d’opération viendront s’ajouter.
Pour faire des économies sur vos transferts, privilégiez les opérateurs de paiement comme Wise qui utilisent le taux du marché pour les conversions.
Renseignez-vous aussi auprès de votre banque s’il existe une option internationale pour les comptes professionnels. Vous bénéficierez ainsi d’une réduction sur certains frais d’opération.
Le compte Wise pro est idéal pour les sociétés qui sont à cheval sur plusieurs pays :
Aucune cotisation mensuelle : seulement 50 € à l’ouverture, ensuite vous n’aurez aucuns frais de tenue.
Carte bancaire pro : La première carte bancaire est gratuite, ensuite si vous souhaitez en avoir plus pour vos employés par exemple cela vous coûtera 4 €.
Virements au taux interbancaire : faites baisser le coût des transferts en devises grâce à l’utilisation du cours du marché.
Possibilité de recevoir sans frais des virements 10 devises différentes, dont : euro, livre sterling, dollar US (envois en ACH seulement), dollar de Singapour.
Outils de comptabilité avancés : paiements groupés, édition de facture, intégration avec différents logiciels dont Xero.
*Veuillez consulter les Conditions d'utilisation et la disponibilité du produit pour votre région, ou visitez la page de tarification et des frais de Wise pour obtenir les informations tarifaires les plus récentes.
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