Ouvrir un compte bancaire au Japon : comment faire ? Quelle banque choisir ?
Comment ouvrir un compte en banque au Japon ? Quel est le dossier à fournir et quelles sont les conditions à fournir ? Est-ce qu’un étudiant peut le faire ?
Vous êtes tentés par une aventure professionnelle au pays du soleil levant ? Voici un guide qui vous aidera à faire vos premiers pas.
Étant donné le coût de l’installation et de la vie au Japon, trouver une source d’économies est impératif. Avez-vous pensé au moyen de paiement que vous allez utiliser sur place ?
Avec votre carte bancaire, vous allez avoir des frais énormes sur les retraits et les paiements. Il existe toutefois un moyen de paiement qui permet de faire des opérations à bas prix au Japon et en France : le compte multi-devises de Wise. Il donne accès au taux réel du marché et à une grille tarifaire très intéressante. En plus, les paiements par carte dans une devise que vous possédez sont sans frais.
Voici un rapide aperçu des types de visas délivrés aux personnes souhaitant travailler au Japon :
Voici quelques sites à connaître pour trouver un emploi au Japon :
Le Japon dispose de son propre Pôle Emploi : Hello Work. Pour avoir accès aux services, vous devez avoir un passeport et un visa de travail.
Si vous avez besoin d’aide, il suffit de contacter les conseillers. Certains parlent anglais, mais pas tous.
Les agences de recrutement, quant à elles, recherchent avant tout des personnes diplômées qui parlent japonais.
Sachez qu’il est aussi possible de travailler dans un cabinet en tant que consultant si vous avez un profil de commercial. Dans certains cas, la pratique du japonais n’est pas demandée. Ce type de poste permet de se faire un réseau professionnel.
Parmi les principaux cabinets de recrutements présents au Japon et parlant anglais, on retrouve : Enworld, Robert Walters, Michael Page, Hays, ou East West Consulting. Si vous cherchez un emploi dans le secteur de l’IT, du graphisme ou du marketing, renseignez-vous après d’Aquent.
Le Japon est célèbre pour abriter des villes à très forte densité de population. Les 3 plus grosses agglomérations du pays sont Tokyo, Osaka et Yokohama. Elles concentrent l’essentiel des activités qui pourraient vous intéresser.
Parmi les villes de plus de 500 000 habitants attrayantes, il y a Nagoya, Sapporo, Kōbe et Kyōto.
De nombreux grands groupes français sont implantés au Japon : Accor Hotel, Air France, Airbus, Andros, Axa, Bic, BNP Paribas, Bouygues, Veritas…
On retrouve aussi de nombreuses petites entreprises : commerce de proximité, cabinet-conseil, centres de langues, écoles…
Il y a deux manières d’intégrer une société française :
Attention : si vous ne parlez pas japonais, il y a peu de chances que vous trouviez un poste.
Au Japon, il n’y a aucun obstacle au type d’emploi que vous pouvez exercer, pour peu que vous ayez le bon visa.
D’après la CCIJ, les secteurs le plus ouverts au recrutement des étrangers sont : l’informatique, recherche & développement, recrutement en cabinet, enseignement et restauration.
D’une manière générale, pour avoir une chance de pénétrer le marché du travail, vous devrez parler japonais et avoir une expertise dans votre domaine d’activité.
Le temps de trouver un poste définitif, tentez votre chance du côté des « arubaito ». Ce sont des petits boulots qui sont rémunérés à l’heure. Ils sont intéressants en termes de flexibilité, mais n’offrent le droit ni à la couverture maladie ni au visa.
Travailler et vivre au Japon est un fantastique tremplin pour votre carrière, mais comporte aussi quelques difficultés.
Les avantages :
Les inconvénients :
Selon les chiffres de l’OCDE, le salaire annuel moyen au Japon est de 4 402 228 yens (soit 38 617 $). Le salaire minimum annuel est de 1 831 960 yens (14 832 $)².
La grille des salaires varie en fonction de plusieurs facteurs : l’endroit où vous vous trouvez, le type d’emploi exercé et votre expérience.
Au Japon, le taux horaire minimum est de 901 yens par heure (7,3 €). À titre de comparaison, en France, le SMIC horaire est de 10,15 € (1 254 yens).
À moins que vous vouliez créer une entreprise, travailler au Japon sans diplôme sera très compliqué. Vous n’aurez accès qu’à des emplois non qualifiés dans des entreprises où seul le japonais est parlé.
Si vous maîtrisez la langue, vous pouvez tenter votre chance. Dans le cas contraire, vous serez obligé de travailler pour un employeur français ou anglo-saxon. Là encore, sans diplôme ou sans parler japonais, ce sera difficile.
C’est très compliqué, surtout si vous souhaitez intégrer une entreprise japonaise. Dans la majorité des cas, vous devrez justifier d’une maîtrise de la langue et d’une spécialisation.
Si vous ne parlez pas la langue, essayez de vous tourner vers les entreprises étrangères. Mais sachez que dans les filiales des entreprises françaises par exemple, on retrouve en majorité des Japonais qui parlent anglais. Les étrangers sont peu nombreux.
Créez-vous aussi un solide réseau professionnel : avec le temps, vous aurez accès à des opportunités qui ne sont pas répertoriées dans les annonces d’emploi.
Le CV japonais n’a rien à voir avec le CV français. Il se rédige sur un modèle type de 4 pages que l’on trouve en papeterie. Vous devrez y mettre les informations suivantes : état civil, adresse, études, expériences professionnelles et hobbies. Une photo est obligatoire.
Si vous ne parlez pas japonais, ne faites pas traduire votre CV. Cela créera de fausses attentes chez le recruteur.
Lorsque l’on est étranger, avoir un réseau professionnel est primordial. Les Japonais basent toute relation professionnelle sur la confiance. Tant que vous n’avez pas leur confiance, vous n’obtiendrez rien.
Vous ne savez pas par où commencer ? Rapprochez-vous de l’AFJ (Association des Français du Japon) et de la CCIJF. Vous y rencontrerez des professionnels et des membres de la société civile.
La culture du travail au Japon est aux antipodes de ce que l’on trouve en France. Pour qu’un recruteur vous fasse confiance, il faudra lui montrer que vous êtes capables de vous adapter à un environnement culturel différent du vôtre. N’hésitez donc pas à mentionner toutes vos expériences professionnelles à l’étranger.
Le Japonais ! Bien que l’anglais soit pratiqué dans les grandes entreprises, la langue de travail reste le Japonais. Si vous ne le parlez pas, vous aurez du mal à trouver un emploi, même si vous êtes qualifiés dans votre domaine.
C’est conseillé d'ouvrir un compte local, mais ce n’est pas strictement nécessaire. Il faut toutefois que votre employeur puisse vous payer sans frais. Sur votre compte français, ce ne sera pas possible.
Pour bénéficier d’un capital de départ une fois au Japon, ouvrez un compte multi-devises avec Wise. Vous pourrez y convertir vos euros au taux réel du marché et ainsi payer en yens sans frais d’opération grâce à votre carte. De plus, vous aurez la possibilité de retirer jusqu’à 200 £ sans commissions additionnelles.
Vous avez décroché votre 1er emploi au Japon ? Bravo ! Maintenant, occupez-vous des démarches administratives suivantes :
Sources :
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Comment ouvrir un compte en banque au Japon ? Quel est le dossier à fournir et quelles sont les conditions à fournir ? Est-ce qu’un étudiant peut le faire ?
Le PVT Japon est ouvert aux Français de 18 à 30 ans. Il permet de voyager, travailler et étudier pendant une durée maximale de 1 an dans le pays.
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