Comment payer un fournisseur en chine : guide pratique
Vous souhaitez acheter des produits auprès d’un fournisseur chinois mais vous ne savez pas comment le payer ? Ce guide détaille les différents modes de...
Vous voulez faire venir des marchandises depuis l’étranger en France ? Vendre des produits locaux à l’international ? Voici l’essentiel à connaître avant de se lancer dans l’import-export international.
Pour une maîtrise optimale de vos coûts, pensez au compte professionnel Wise : vous pourrez régler vos prestataires en profitant du taux interbancaire. Vous ferez des économies par rapport à une banque classique qui applique une surtaxe sur le cours du change.
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Faire du commerce avec l’étranger comporte un certain nombre de risques et de responsabilités. Voici quelques points à éclaircir avant de faire votre première transaction.
Vous ciblez le marché commun européen ? Vous aurez besoin d’un numéro de TVA intracommunautaire pour vos transactions.
Si vous avez des relations commerciales avec des pays hors UE (y compris les DROM-COM), il faudra obtenir un numéro de EORI (Economic Operator Registration and Identification).
Chaque pays a une législation et un régime fiscal qui lui est propre. Documentez-vous au préalable sous peine d’avoir des surprises.
Prenez connaissance aussi des différents accords commerciaux qu’il existe entre l’UE et les pays tiers. Si vous faites de l’import depuis la Chine, vous pouvez bénéficier d’un traitement prioritaire lors des inspections en vertu d’un traité signé en 2015.
Avant d’acheter quoi que ce soit, vérifiez que la marchandise en question puisse quitter le pays. La Thaïlande interdit par exemple l’exportation de statues de Bouddha, car elles relèvent du patrimoine national.
De même si vous vendez un produit à l’étranger : vérifiez que son exportation soit autorisée. Ce peut être le cas avec certains produits alimentaires.
En fonction de ce que vous achetez/vendez, vous devrez assurer les marchandises et prendre en charge le transport. Ce qui augmentera les coûts et les risques. Faites donc attention si vos partenaires se trouvent à l’autre bout du monde.
L’orientation de votre activité aura un impact sur le type de société que vous allez créer.
Voici les 3 acteurs principaux :
Marchand : vous agissez sur le mode de l’électron libre, c’est-à-dire que vous n’êtes spécialisé dans aucun domaine. Vous achetez des marchandises et vous les vendez, en prenant à votre charge tous les risques (liés au transport, à l’emballage…), mais aussi tous les bénéfices.
SNI (Société de Négoce Internationale) : vous travaillez pour le compte d’acheteurs potentiels, dans le but de sourcer ce qu’ils désirent. Vous êtes rémunérés à la commission.
SGE (Société de Gestion des Exportations) : vous êtes chargés de vendre à l’international les produits d’une entreprise locale. La SGE s’occupe de tout : facturation, marketing, emballage, expédition. Cela nécessite généralement de se spécialiser dans un produit et/ou un marché. La rémunération peut être forfaitaire, proportionnelle ou hybride.
Une fois que vous aurez trouvé votre rôle, identifiez le canal commercial dans lequel vous prenez place, c’est-à-dire la fonction de vos interlocuteurs : représentant, détaillant, distributeur… Moins le nombre d’intermédiaires entre le fabricant et le client est faible, plus votre marge sera élevée.
Vous aurez des frais de banque pour chaque transaction en devises. Mais ce n’est pas tout : vous devrez la plupart du temps composer avec un taux majoré, ce qui entamera votre compétitivité.
Certains prestataires de paiement comme Wise permettent de faire des règlements avec le taux interbancaire. Plus le montant payé est important, plus vous diminuez votre facture.
Vous avez trouvé une marchandise à l’étranger que vous souhaitez vendre en France ? Voici comment se passe la procédure d’importation.
Nous supposons que votre entreprise soit créée, que vous ayez trouvé votre fournisseur et que vous ayez demandé votre numéro EORI auprès des douanes.
Vérifiez notamment que :
La marchandise ait le droit de quitter le pays d’origine.
Vous ayez le droit de l’importer dans l’UE et plus particulièrement en France.
L’entreprise qui vous vend la marchandise ait les autorisations nécessaires.
Le produit soit conforme aux normes européennes.
Négociez une règle Incoterms® avec le fournisseur afin de répartir les risques. N’achetez pas en Incoterm DDP : organisez vous-même le dédouanement. Autrement, le fournisseur fera la procédure en votre nom, ce qui pourra engendrer quelques surprises, surtout au niveau de la TVA.
Si vous prenez tout ou partie de l’acheminement à votre charge, faites une demande de cotation à un transporteur agréé en douanes. Celle-ci doit comporter le coût du voyage, les assurances et le dédouanement.
Les conditions de vente incluent entre autres :
Délai d’expédition, recours en cas de défaut ou de non-conformité.
Inspection des marchandises avant le départ.
Documents à fournir de la part du vendeur : facture, note de colisage, document de transport…
Accordez-vous sur les modalités de paiement. Évitez de payer à la commande. Privilégiez le versement d’un acompte, puis du reste à la réception.
Sachez que les banques proposent des solutions intéressantes pour les sommes importantes, comme le crédit documentaire.
Lorsque vous aurez toutes les données chiffrées, calculez le coût de l’opération et vérifiez que vous soyez rentable.
Tout est réglé avec l’exportateur ? Signez alors le contrat de vente et demandez-lui à ce qu’il vous transmette les documents pour le dédouanement.
Une fois la marchandise libérée, organisez l’acheminement selon l’Incoterm que vous avez négocié.
Lorsque la cargaison sera arrivée en France, faites la procédure de dédouanement via un représentant enregistré à qui il faudra donner votre numéro EORI, votre numéro de TVA, ainsi que les justificatifs d’importation.
Contrôlez la conformité de la marchandise à la livraison. Déclarez tout objet cassé au dernier transporteur, dans un délai de 3 jours par écrit. Vous devrez aussi récupérer la facture du transporteur, ainsi que la déclaration douanière.
En France, plusieurs solutions de financement existent pour booster vos exportations :
Prêt de Croissance International (Bpifrance) : de 30 000 € à 5 000 000 € d’euros sans garantie¹.
Assurance prospection à l’international : pour faire face aux pertes liées à un échec commercial.
Aides à l’export du Plan de Relance : notamment le chèque relance V.I.E. qui permet d’obtenir jusqu’à 10 000 € d’abattement si vous envoyez à l’étranger en V.I.E. (Volontaire International en Entreprise)² une personne ayant fait une formation courte, ou qui est issue d’un quartier prioritaire.
N’hésitez pas non plus à contacter les différentes chambres de commerce françaises situées à l’étranger. Elles vous donneront des conseils sur les particularités des marchés locaux.
Autre partenaire intéressant : Business France. C’est un organisme spécialisé dans le développement des entreprises à l’international qui fournit entre autres des études et des analyses de marché.
Le compte multi-devises pro de Wise permet de faire des paiements en devise au taux du marché : vous ferez des économies sur vos achats, mais aussi sur les virements entrants.
Autre avantage : vous bénéficiez de coordonnées bancaires nationales de 10 pays et zones différents. Vous n’aurez pas de frais de réception pour les virements en dollar AU/CA/SG/US (sauf envoi par Wire) ou en livre sterling notamment.
Pour simplifier votre trésorerie, Wise dispose d’un API ouvert à tous qui permet par exemple de générer automatiquement des factures ou des paiements réguliers.
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Aides pour les entreprises à l’international — economie.gouv.fr
Mesures de soutien du plan de relance — economie.gouv.fr
Vérifiées pour la dernière fois le 26 septembre 2022
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